LE ROI -- que son nom soit prononcé dans la cité royale ou au sein du mur Maria, les réactions sont les mêmes ; il est l'homme le plus vénéré sur ces terres. Admiré par ses sujets, qu'importe ses décisions même les plus téméraires. Le roi Wamai Lebeka a une influence qui dépasse les murailles de sa grande capitale, mettant à genoux nobles et paysans. À l'intérieur des murs, Wamai Lebeka est l'égal d'un dieu, ni plus ni moins. Possédant un droit suprême sur toute décision, dans tous les domaines. Il aura le dernier mot et sera suivi par n'importe quel habitant. La seule unité capable de lui tenir tête est la religion, le Culte du Mur, qui préfère croire aux Déesses plutôt qu'à un simple homme, néanmoins ils l'apprécieront tant qu'il respectera la loi.
LES HABITANTS -- la vie entre les murs est relativement calme pour tous les habitants lambdas, bien plus que pour les soldats ou les familles accédant au pouvoir dans les prises de décisions ou dans l'organisation. Bien évidement celle-ci est devient davantage confortable en fonction de la situation de chacun, une personne noble mènera une existence plus agréable qu'un paysan. Au sein de la cité royal les jours sont favorables ; la noblesse vit tranquillement et est à l'abri du besoin. Il en va de même pour la bourgeoisie principalement installée à l'intérieur du mur Sina.
Les conditions de vie se dégradent au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la capitale. Les quartiers présents dans l'enceinte du mur Rose sont plus modestes, les jours changent ; ils peuvent jouir d'une certaine aisance comme ils peuvent connaître un semblant de détresse. Ils ne sont pas à plaindre, du moins pas autant que les habitants du mur Maria. Très éloignés, ils sont généralement tenus à l'écart et peu consultés ; principalement basés sur des zones agricoles, dans des maisonnées abîmées. Travaillant sans relâche pour nourrir des bouches qui, souvent, ne sont pas les leurs.
DIFFÉRENCES SOCIALES -- La haine étant principalement dirigée vers les Titans, les ressentiments entre classes sociales sont moindres, tout du moins tues. Parmi les personnages vivants entre les murs on peut distinguer quatre grandes catégories ; la famille royale accompagnée de la noblesse, la bourgeoisie, la classe moyenne puis la pauvreté. Il n'y a pas de grand conflit entre ces divisions, malgré l'injustice présent entre celles-ci. La colère soumise à la peur, il existe peu de rébellion et ces dernières sont facilement contrôlables. Après tout, il existe tellement pire que la dissimilitude, comme cette race qui menace l'Humanité. Ainsi il n'est pas rare d'entendre parler des plus riches et de les admirer (puis de les jalouser secrètement). De connaître certaines familles modestes, si celles-ci sont utiles à l'Homme. Parmi ces gens sans histoire se sont distingués des fratries pour leur savoir, leur talent ou leur établissement. Seule l'aventure des
simples paysans reste inchangée ; ignorance et miettes de pain.
Le mélange est minime, les riches restent avec les riches. Les pauvres n'ont pas les moyens de conquérir les ressources au delà de leur mur. Et la classe moyenne ne tenterait pas l'impossible, ne risquerait pas de perdre le peu qu'ils possèdent déjà.
AGRICULTURE -- le style de vie entre les murs est équivalent à la vie au moyen-âge de notre temps. Il n'existe pas de technologie particulière, si ce n'est l'arme des soldats. Les terres sont battues par les paysans, les récoltes cueillis à la main. L'agriculture est principalement axée sur le blé dans les terres du mur Maria, le régime alimentaire étant généralement du pain et de la viande élevée au sein du mur Rose. Les mets les plus délicats, rares, finissent couramment au sein de la capitale ou à Sina. Là-bas la cuisine est plus diverse ; des cuisiniers sont payés afin de proposer d'autres cuissons par exemple. D'utiliser des plantes cultivées dans les jardins royaux. Contrairement aux plats réguliers de Rose et Maria qui se limitent au pain et au ragout. Malgré tout, il est facile de faire le tour de la nourriture, même dans la capitale.
SAMAR -- Samar El Hage est une figure importante au même titre qu'Enzo Vitelli. Seulement elle est plus enracinée dans les esprits pour son signe d'espoir. Encore en vie, dans les rues de Sina, elle est adulée et très respectée, presque à la même enseigne que le Culte ou le Roi. En dire du mal est peu fréquent, pour ne pas dire improbable et les révérences se feront nombreuses si elle sortait ; ses statuts sont nettoyées et entretenues à longueur de temps. Passer devant celles-ci apporte de manière générale un sentiment d'optimisme et d'espérance.
ARMEE -- l'armée est constituée de trois branches ; les brigades spéciales, la garnison et le bataillon d'exploration. Si valeureux sont les habitants, peu d'entre-eux ne tiennent le coup et restent jusqu'à la fin des formations. Les exercices sont durs, poussant les apprentis au bord de la crise de nerf, afin qu'ils parviennent à les affronter. Face aux titans.
Durant l'entraînement les novices savent déjà où ils souhaitent aller. En globalité la noblesse est conditionnée pour que leur jeunes enfants s'engagent en visant les brigades spéciales. À l'abri dans la capitale, ils gagnent tout de même le mérite de faire partis des dix meilleurs, ainsi que la dignité de s'être engagé. Ceux n'ayant pas le profil d'entrer dans les brigades se dirigent fréquemment vers la garnison, qui est en charge de la sécurité des murs, des canons et à l'évacuation des civils en cas de besoin. Le bataillon est un signe d'espoir, mais chacun de leur retour réduit un peu plus la conviction de s'en sortir.
LES SOLDATS -- être soldat n'empêche pas d'avoir une vie de famille. Une femme, un mari, même des enfants. Il est néanmoins important de noter que les soldats peuvent
mourir, à plus forte tendance qu'un simple habitant à l'intérieur du Mur. Il est important de comprendre que s'engager avec un soldat est une épreuve parfois douloureuse ; la vie de famille d'un soldat
ne vaut rien par rapport à sa mission et les militaires devront toujours faire passer l'armée avant tout autre chose.
Les relations à l’intérieur de l'armée même sont proscrites. Il est très mal vu d'entamer une relation amoureuse envers deux soldats, principalement parce qu'il est nécessaire de n'avoir aucune distraction lors des missions.
TITANS -- l'Humanité se sent plus tranquille, si la population a peur, cette crainte a été endormi. Quatre cent ans que les géants n'ont pas attaqué les murs et qu'ils en sont loin. Que les êtres humains vivent
en paix. Ils ne sont pas oublié, mais à l'heure d'aujourd'hui, vivre à l'intérieur des murs leur confère l'idée qu'ils ont trouvé
la solution.
Seul reste le bataillon d'exploration.
Bien réveillé. Alors même qu'ils n'en n'ont plus croisé depuis de très nombreuses années. Tous comme les rapports quotidiens du gouvernement qui n'en mentionnent aucun ; à vous néanmoins d'y croire ou non.
RELIGION -- la religion est un point d'ancrage primordial à l'intérieur des Murs. L'essence même de celle-ci. Lui tenir tête peut être synonyme de crime et chaque fidèles allant à l'encontre de leur loi et croyance se verront sévèrement punis. Il n'est pas rare de voir des religieux arpentant les rues avec des discours sur la puissance des Déesses. Il est très mal vu de les interrompre ou de ne pas les écouter. Tout comme il n'est pas conseillé de refuser toute donation, si jamais ils viennent toquer à vos portes pour récolter quelque chose. Le Culte du Mur pourrait influencer un bon nombre de partisans, bien que nombreux sont les réfractaires qui finissent par se sentir emprisonnés, non en sécurité.
TRADITIONS - LEGENDES